Musée Nissim de Camondo : une maison particulière du début du XXe siècle
Vous êtes Parisien et la crise de l’immobilier vous angoisse. Un remède provisoire : rendez-vous à l’hôtel particulier Nissim de Camondo sis au 63 rue de Monceau dans le 8e arrondissement. Devenu musée en 1936, cet édifice est avant tout un lieu de vie que l’on visite comme tel. Cuisines, salles de réception, bureaux, salles de bains, bibliothèque, on fait le tour du propriétaire se retrouvant souvent seul dans les pièces, l’hôtel-musée n’étant pas très fréquenté. En 1910, Moïse de Camondo hérite de la propriété de ses parents. Il fait alors appel à l’architecte René Sergent qui transforme l’édifice en s’inspirant du Petit Trianon de Versailles. A l’intérieur, trois niveaux sont définis, le rez-de-chaussée se compose d’un vestibule et d’une partie cuisine, le premier étage est réservé aux pièces de réception et le second étage accueille les appartements privés des propriétaires. Ces transformations permettent à Moïse de Camondo de faire vivre sa vaste collection de peintures, mobiliers et objets d’art principalement du XVIIIe siècle. Le propriétaire était à ce point passionné que, par exemple, la taille des boiseries de la bibliothèque a défini la hauteur du second étage. Musée Nissim de Camondo. 63 rue de Monceau, 75008, Paris. www.lesartsdecoratifs.fr/francais/nissim-de-camondo/ A lire : P. Assouline, Le dernier des Camondo, Gallimard, 1997 |