Roy Lichtenstein popularise l’art
Jusqu’au 4 novembre 2013, les toiles de Roy Lichtenstein (1923-1997) colorisent le dernier étage du Centre Pompidou. Une rétrospective pour mieux connaître cette figure du Pop Art et partager une réflexion en couleurs primaires sur l’histoire de l’art. Plus d’un mois que j’ai visité la rétrospective Roy Lichtenstein et toujours pas d’inspiration pour écrire quelque chose dessus. Pourtant j’aime bien Roy. Un poster d’une de ses œuvres était même accroché dans ma salle de bain. Depuis, j’ai déménagé et le poster s’est égaré sans véritable regret de ma part. Et c’est peut-être ce même sentiment de plaisir temporaire que j’ai rencontré à l’exposition. Une fois vue, l’œuvre s’accroche dans votre mémoire visuelle sans laisser de véritable trace dans la case émotion de votre cerveau. N’était-ce pas ce que souhaitait Roy Lichtenstein à l’instar de ses collègues du Pop Art ? « Ce qui intéresse le Pop Art, à mon avis, ce sont les caractéristiques les plus cyniques et les plus menaçantes de notre culture, ces choses que nous détestons, mais qui ont aussi la force de s’imposer à nous. » Emotions à deux larmes, violence avec armes de poing et explosion (Whaam !, 1963), sensualité glacée de pin-ups (Drowning Girl, 1963), il a transformé les images du quotidien et les a érigées en œuvre colorée mémorable. En reprenant à son compte les techniques commerciales (graphisme simplifié et couleurs clinquantes), l’artiste crée (recrée) des images reflets d’une époque et d’une société. Soit. Ce n’est pas si aisé quand on essaie de transposer cette démarche aujourd’hui – quelle image choisiriez-vous ? Soit. Photo : Goldfish Bowl II, 1978, bronze peint et patiné © Collection particulière DR Le site du Centre Pompidou |