Wayne’s world
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Son sujet de prédilection : réaliser des séries de gâteaux, glaces et sucreries, dépeindre les vitrines ordonnées de magasin ou cafétéria. Son style se veut réaliste, usant de couleurs vives et de l’ombre portée qui font aussi référence aux techniques publicitaires.
Si beaucoup voit dans ces peintures sucrées des symboles de la consommation de masse, Thiébaud les considérait avant tout comme des travaux de peintres. Les motifs permettaient de travailler sur les formes, les couleurs et les textures. Et parfois même jusqu’à une certaine abstraction comme dans Pieces of pumpkin (1963).
Né en Arizona mais élevé en Californie, Thiebaud adopte une palette dans laquelle l’Ouest américain se révèle. Où l’été ne finit jamais comme dans Girl with pink hat (1973). Des ambiances et des couleurs que l’on retrouve dans une série de paysages de San Francisco et de ses alentours où le peintre joue de la perspective pour créer des images parfois troublantes.
Peintre de l’American life, Thiebaud (ces ancêtres étaient néanmoins français) a collaboré avec Google. Il a réalisé le Doodle des 12 ans du géant américain en 2010 avec… un gâteau.
Three Machines (1963) de Young Museum San Francisco A lire : Wayne Thiebaud Obituary – The Guardian |
Des studios Walt Disney où il a travaillé adolescent à l’avènement du Pop Art qu’il a devancé, Wayne Thiebaud (1920-2021) est un peintre américain jusqu’au bout des pinceaux.
